La complexité vient de plus en plus chahuter le domaine de l’architecture des systèmes artificiels, bouscule certaines formes de rationalisme, et s’invite, voire s’impose dans le métier de l’architecte. Cette perturbation touche majoritairement deux aspects.

Le premier concerne les entités que l’architecte est amené à architecturer. Ici les facteurs de complexité sont à la fois exogènes : ces entités s’insèrent dans un monde de plus en plus complexe, grevé de défis de taille (transformation digitale, transition énergétique, changement climatique, etc.) et endogènes : bien que visant une simplicité en surface (expérience utilisateur, ergonomie, utilisabilité, etc.) ces entités recèlent bien souvent des complexités internes.

Le second porte sur les conditions de la mise en œuvre d’une démarche et de postures appropriées au processus complexe de représentation, de conception et de communication de l’architecture. Dit autrement, comment affronter la complexité dans la démarche architecturale ?

Cette conférence s’est intéressée au métier et au rôle que peut, ou que doit jouer l’architecte dans un tel contexte de complexification de son environnement et aux postures et aux démarches idoines de l’architecte pour affronter cette complexité.